Maroc : le traçage fait débat
La Commission nationale de contrôle de la protection des données à caractère personnel a réagi au sujet de l’application de tracking des contaminations par le covid-19, décidé...
La Commission nationale de Contrôle de la protection des données à caractère personnel (CNDP) instaure un moratoire de sept mois relatifs à l’utilisation de la reconnaissance faciale. Ce moratoire a pris effet dès le 2 septembre.
Durant cette période, aucune autorisation ne sera délivrée concernant cette technologie afin d’élaborer, sur la base d’une consultation élargie des acteurs publics, privés et de représentants de la société civile puis d’experts nationaux et internationaux, une délibération pertinente en la matière, indique la CNDP.
En effet, la reconnaissance faciale est une technologie d’identification et d’authentification qui utilise les caractéristiques physiques du visage des personnes ciblées.
Ainsi, la CNDP mène des réflexions aux niveaux national et international, pour la mise en place de normes définissant un usage de cette technologie respectant la vie privée des personnes physiques.
De même, la Commission entend réglementer et encadrer « très rigoureusement » l’usage de ladite technologie.
A cet effet, elle estime nécessaire de trouver un « juste équilibre » entre, d’une part, les impératifs de sécurisation, notamment, des espaces publics, d’efficience économique, de services de proximité et, d’autre part, la préservation des droits et des libertés de chacun.
La mission assignée à la CNDP est de protéger les personnes physiques à l’égard du traitement de leurs données à caractère personnel.
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