Cette cyberguerre a été menée pour préserver les systèmes d’information des différentes structures publiques et privées, indique la Direction générale de la sécurité des systèmes d’information (DGSSI), qui a relevé une hausse du nombre d’attaques l’année écoulée, rapporte Al Ahdath Al Maghribia.
À cet effet, plusieurs interventions ont été effectuées afin de protéger les systèmes d’information sensibles des attaques d’origine intérieure ou extérieure et de faire face à toute sorte de menaces qui pourraient les viser. L’objectif est de garantir la confidentialité, la sécurité et l’échange d’informations quel que soit le degré de leur sensibilité, précise le DGSSI.
Pour y parvenir, les experts de la direction ont mis au point un dispositif de chiffrement 100 % marocain. Cet appareil a été mis à la disposition des infrastructures sensibles qui s’appuient sur ce système pour la protection de leurs données, qu’il s’agisse de voix ou de textes diffusés sur différents supports.
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Aussi, des systèmes de chiffrements sophistiqués ont été installés pour protéger les données et les communications. Certains départements ministériels, au même titre que des établissements et structures sensibles ont, par ailleurs, adopté des applications fournies par la DGSSI pour sécuriser leurs échanges de données sous forme de voix ou de data.
Ces efforts ont fait progresser le Maroc dans le domaine de la cybersécurité. Le Royaume est ainsi passé du 93ᵉ rang mondial en 2018 à la 50ᵉ place actuellement sur un classement établi par l’Union internationale des télécommunications, souligne le journal.