
Des professeurs de langue arabe et de culture marocaine, officiant à la Fondation Hassan II pour les Marocains résidant à l’étranger, dénoncent le retard dans le traitement de leurs demandes de « mise en disponibilité administrative ».
Après le remaniement ministériel, d’importants changements sont attendus au niveau des dirigeants des administrations publiques. Conformément aux instructions royales, le Chef du Gouvernement, Saâd Eddine El Othmani, met les bouchées doubles afin d’opérer les changements nécessaires dans les rangs des responsables des administrations concernées.
Selon des sources contactées par TelQuel, il est question de plus de "200 administrations et institutions publiques actuellement dirigées par intérim, sans compter des organismes stratégiques dont le management sera renouvelé".
Pour aller plus vite, Saâd Eddine El Othmani pourrait, en Conseil de Gouvernement, nommer un certain nombre de responsables à la tête des administrations publiques en question, conformément à la Loi organique relative aux nominations aux hautes fonctions.
A en croire la même source, on pourrait citer parmi ceux-ci, les secrétaires généraux des ministères, les directeurs centraux des administrations publiques, les présidents d’universités et les doyens de facultés, ainsi que les directeurs d’écoles et des instituts supérieurs.
En revanche, les nominations à la tête des organismes stratégiques relève des prérogatives du Roi, sur proposition du Chef du Gouvernement et sur initiative du ministre de tutelle.
Ces grands changements à la tête des administrations publiques interviennent au lendemain du remaniement ministériel qui a connu l’entrée de plusieurs nouvelles figures dans l’équipe gouvernementale, conformément aux orientations royales telles que contenues dans le Discours du Trône de 2019.
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