Sebta : interdits d’accès au Maroc malgré leur titre espagnol de transit
Bon nombre de Marocains ont été interdits d’accès au Maroc. En cause, le titre espagnol de transit n’est plus reconnu.
Erigée avec du fil de fer et déployée sur 8,2km, suite aux accords négociés avec l’Union européenne, prévoyant l’octroi au Royaume d’une aide de 140 millions d’euros, la nouvelle barrière frontalière vise à assurer un contrôle plus ferme au niveau des frontières entre l’Espagne et le Maroc.
Plus d’issue pour les migrants aux frontières marocaines et espagnoles. Tel est le souhait des autorités locales en mettant en place, au niveau de la frontière avec le préside, un mur de fer barbelé, érigé sur 3 mètres de haut et équipé de quatre câbles et de lames.
Cette initiative, qui vient mettre un terme au défilé qui se constate, souvent, de la part des migrants, dans ces zones interdites, a été fortement approuvée par les autorités espagnoles. Pour Salvadora Mateos, Déléguée du Gouvernement à Sebta, la nouvelle clôture frontalière est la solution idéale, « un mur de soutènement », pour contrer l’assaut des migrants aux abords des frontières espagnoles.
A rappeler que cette déclaration de la Déléguée renvoie à la fin des travaux d’installation de la barrière frontalière marocaine, parallèle à celle, du côté espagnol. Ils ont été entamés en début 2019. La clôture de cette barrière, située près de la plage de Tarajal, s’étend jusqu’aux eaux du Détroit de Gibraltar.
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