
La frontière entre l’Algérie et le Maroc a été exceptionnellement ouverte cette semaine pour permettre de rapatrier le corps d’un jeune migrant marocain de 28 ans, décédé par noyade en Algérie.
De 2018 à 2019, le Maroc est resté un allié de taille qui aide l’Espagne à réduire l’immigration clandestine.
L’immigration clandestine est en nette régression en 2019. Jusqu’ici, 16.600 migrants sont arrivés par bateau sur la côte espagnole, soit 40,2% de moins qu’en 2018, alors que 26.260 personnes y arrivaient, indiquent les données provisoires du Ministère de l’Intérieur.
La même source indique que, le mois dernier, la tendance à la baisse, qui a commencé à se manifester, en début juin, s’est poursuivie et ne s’est plus produite depuis 2017. Du 1er janvier au 31 juillet 2019, 465 embarcations sont arrivées sur la côte espagnole, soit la moitié de celle de la même période de l’année précédente, où il a été enregistré un total de 962.
A en croire les experts consultés par La Razon, plusieurs raisons expliquent cette tendance. Parmi elles, la collaboration avec d’autres pays, en particulier, avec le Maroc, qui empêche la sortie des migrants, et la construction de centres de soins temporaires (CATE), qui empêche des images répétées d’immigrants empilés.
Pour Paloma Favieres, Directrice des Politiques et des campagnes de la Commission espagnole d’Assistance aux réfugiés (CEAR), "les arrivées maritimes ont été réduites par l’accord avec le Maroc et, par voie terrestre, parce que la barrière est devenue impraticable, en particulier, à Ceuta".
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