Rabat : les autorités autorisent un sit-in en solidarité avec la Palestine
À l’heure où les affrontements meurtriers entre Israéliens et Palestiniens se poursuivent, le Maroc a organisé, samedi à Rabat, un sit-in de solidarité avec la Palestine....
En France toute manifestation de soutien à la cause palestinienne est interdite. C’est une décision qui émane du ministre français de l’Intérieur, Gérald Darmanin.
La raison principale de l’interdiction de tout mouvement pro-palestinien en France serait le chantage à l’antisémitisme. Déjà en 2017, rapporte Lemuslimpost, Dominique Natanson, co-président de l’Union juive française pour la paix (UJFP), disait que « cette instrumentalisation de l’antisémitisme a deux objectifs : le premier est, pour Netanyahu, de faire venir les juifs de France en Israël pour des raisons démographiques, car le projet sioniste ne peut pas tenir s’il n’est pas alimenté démographiquement. Le deuxième est de s’en servir pour disqualifier la lutte antiraciste et anti-islamophobie ».
Et si le ministre de l’Intérieur est sorti pour éclairer les uns et les autres sur les raisons de l’interdiction de manifestations de soutien au peuple palestinien à Paris, Marseille ou Strasbourg, c’est surtout en raison de l’envergure du différend israélo-palestinien. Mais on y voit plus clair quand il affirme qu’il « ne peut pas y avoir de manifestation de haine ou de manifestation antisémite ».
Mercredi déjà, suite à un rassemblement, bien que pacifique, le président de l’Association France Palestine Solidarité a été placé en garde à vue. De plus, participer à une manifestation anti-Israël en France est synonyme d’antisémitisme et cette formule « sera utilisée de manière tout à fait déraisonnable à des fins d’intimidation », a indiqué Robert Bistolfi, auteur du dossier « Palestine : le débat faussé ».
D’ailleurs, les gouvernements qui se sont succédé depuis quelques années, s’activent à lutter contre toute initiative du mouvement BDS, l’estimant antisémite. Cette décision est à l’image de la France face aux injustices, elle qui a suivi l’Amérique dans son plan de paix. Emmanuel Macron « est extrêmement complaisant vis-à-vis de l’initiative américaine. Or, il ne s’agit pas d’un plan de paix, mais d’annexion. Il est tout à fait contraire au droit international et aux résolutions de l’ONU et pose de telles conditions à la création d’un État palestinien qu’il l’exclut en réalité », a affirmé l’ancien diplomate français Denis Bauchard, spécialiste du Moyen-Orient.
Aller plus loin
À l’heure où les affrontements meurtriers entre Israéliens et Palestiniens se poursuivent, le Maroc a organisé, samedi à Rabat, un sit-in de solidarité avec la Palestine....
La Palestine vit des moments sombres depuis quelques jours avec l’escalade de la violence. On compte des blessés et des morts même parmi les enfants. Un père de famille basé au...
Alors que l’escalade de la violence montait d’un cran à Jérusalem-Est depuis samedi, les pays arabes de l’Afrique du Nord, nouveaux alliés de l’Israël, ont unanimement dénoncé...
Mohammed Moussaoui, président du Conseil français du Culte Musulman (CFCM) a réagi au regain de tensions entre Israël et la Palestine. Il appelle les « juifs et les musulmans...