Le ministre de la Jeunesse, de la culture et de la communication, Mohamed Mehdi Bensaid, a assuré vendredi de la forte implication de son département dans le plan de reconstruction des sites historiques touchés par le séisme.
Quelque cent personnes ont manifesté vendredi sur le littoral méditerranéen face l’îlot Perejil, dont le statut avait été à l’origine en 2002 d’une grave crise entre le Maroc et l’Espagne.
Les manifestants, réunis à l’appel d’un collectif d’associations non gouvernementales du nord du Maroc ont dénoncé l’occupation de l’Espagne des villes de Sebta et Melilla - enclaves espagnoles dans le nord marocain - ainsi que l’îlot de Leila, a déclaré Lahbib Haji, principal coordinateur de ces associations.
Lors du rassemblement, a ajouté Haji les manifestants ont scandé "Espagne dehors : Sebta, Melilla et Leila sont marocains" et portaient une banderole qui dénonce le colonialisme espagnol.
Une autre manifestation a été organisée le même jour devant le poste frontière marocain de Bab Sebta face à l’enclave de Sebta. Le Maroc revendique la souveraineté sur Sebta, Melilla et l’îlot désert de Leila.
En juillet 2002, une grave crise avait opposé le Maroc et l’Espagne à propos du statut de l’îlot situé à quelques mètres seulement au large de la côte marocaine. La tension avait atteint son paroxysme quand l’armée espagnole avait délogé à la même date des gendarmes marocains débarqués sur l’îlot. Les Etats-Unis et la France notamment étaient intervenus à l’époque pour juguler la crise maroco-espagnole.
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