
La frontière entre l’Algérie et le Maroc a été exceptionnellement ouverte cette semaine pour permettre de rapatrier le corps d’un jeune migrant marocain de 28 ans, décédé par noyade en Algérie.
Le gouvernement espagnol a décidé de renforcer les contrôles douaniers sur l’entrée de faux touristes qui viennent avec l’intention de s’installer en Espagne et grossir les rangs des immigrés clandestins.
La mesure phare consiste à exiger, au poste frontière, que tout touriste justifie de moyens économiques suffisants pour séjourner en Espagne pendant la durée de ses ’’vacances’’. Le gouvernement espagnol fait indexer la somme exigée au salaire minimum en Espagne. Ainsi, tout touriste devra porter sur lui un minimum de 513 euros pour qu’il puisse entrer en Espagne.
Un autre volet sur lequel insiste la décision du gouvernement espagnol est celui du contrôle renforcé de la véracité des certificats d’hébergement émis par les notaires en Espagne. Ainsi tout ’’hôte’’, formellement identifié, devra justifier du lieu d’accueil de son ’’invité’’ par un titre de propriété ou un contrat de bail.
L’objectif recherché est la lutte contre les mafias qui produisent ce genre de document en série moyennant paiement. L’exécutif compte aussi se montrer intransigeant avec les étrangers qui dépassent la durée prévue de leur séjour en Espagne.
Madrid avait été durement critiqué par certains de ses partenaires européens pour sa politique migratoire et pour l’effet d’appel provoqué par la régularisation massive de 2005, qui a permis de doter de papiers en règle quelque 600.000 clandestins.
Bien que le phénomène des pateras chargées d’immigrés subsahariens soit le plus présent dans les médias, les responsables espagnols reconnaissent que l’immense majorité des clandestins qui arrivent en Espagne le font par voie aérienne.
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