Le Front Polisario a salué la décision de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) annulant les accords de pêche entre l’UE et le Maroc, la considérant comme un « triomphe de la résistance ».
L’Assemblée Générale des Nations Unies a exigé du Maroc, à travers une résolution adoptée fin de semaine dernière, la libération immédiate de Ali Aarass. L’homme, condamné au Maroc pour terrorisme, a été interpellé dans l’enclave espagnole de Melilla, avant son extradition vers le Maroc.
L’instance demande au Maroc, en tant que pays signataire du pacte international relatif aux droits civils et politiques, non seulement de libérer le belgo-marocain mais également de l’indemniser pour tous les préjudices subis lors de sa détention. La résolution onusienne va plus loin en estimant que l’arrestation d’Ali Aarass est injuste et illégale.
L’ONU ajoute que le belgo-marocain, né à Melilla, a été victime durant les trois dernières années de détention à la prison numéro 2 de Salé, près de Rabat, de traitements humiliants et dégradants de la part des systèmes judiciaire, pénitentiaire et politique marocains. De plus, l’instance onusienne considère qu’il a été condamné injustement, sous la seule justification d’aveux obtenus sous la torture en plus d’être écrits en arabe, langue que l’accusé ne maîtrisait pas.
Ali Aarass a été arrêté en 2008, alors qu’il se trouvait en compagnie de sa famille dans la ville autonome de Melilla. L’homme a ensuite été extradé vers le Maroc et condamné pour terrorisme et appartenance au réseau Abdelkader Belliraj, du nom de ce belgo-marocain qui, selon les autorités marocaines, était le cerveau d’une cellule terroriste islamiste démantelée au Maroc en février 2008.
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