Au Maroc, des ajustements ont été apportés à l’Impôt sur les sociétés (IS) et l’Impôt sur le revenu (IR) dans le cadre de la Loi de finances 2024.
La contrefaçon a la cote. Selon l’Union des fabriquants, elle représente 5 à 7 % du commerce mondial. Le manque à gagner des entreprises s’élève jusqu’à 439 milliards de francs par an. Swatch et Victorinox sont les marques suisses les plus copiées.
Pour la seule France, ce montant atteint 6 milliards d’euros. Depuis 1998, les saisies douanières ont bondi de 900 % dans l’Union européenne, pour atteindre plus de 100 millions de produits contrefaits en 2001, dont 5,4 millions en France. Outre-Jura, une entreprise sur deux se déclare victime de contrefaçon et le « coût social » de ce phénomène représente 38 000 emplois.
Les zones traditionnelles se trouvent en Asie du sud-est (95 % de la production des contrefaçons des produits Bic proviennent de Chine), dans le bassin méditerranéen (Maroc, Tunisie, Turquie, etc.) et en Europe (Italie, Espagne, Portugal). Mais l’Union recense de nouveaux arrivants en Europe centrale et de l’Est, ainsi qu’aux Etats-Unis, au Royaume-Uni et en Belgique.
L’industrie de la contrefaçon se développe aussi beaucoup par le biais d’Internet (téléchargement frauduleux d’images, sons, logiciels ou jeux vidéo). Les marques les plus copiées appartiennent au monde du sport et des loisirs alors que l’on observe une diminution des saisies de produits de luxe contrefaits.
Enfin, les marques françaises semblent un peu délaissées, au profit de marques italiennes, américaines, suisses, japonaises et allemandes.
source : http://www.swissinfo.org
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