A seulement 26 ans, Leila Ghandi a sillonné le monde en long et en large. Son besoin de découvrir les autres cultures et civilisations et sa soif d’ailleurs sont infinis. Cette jeune femme a parcouru les grands espaces de la terre et visité les sites les plus extraordinaires de notre planète, avec comme unique compagnon, son sac à dos.
"Je voyage seule, sac au dos, pendant des mois, sans réellement savoir de quoi seront fait mes lendemains. Pour pouvoir mieux suivre mon chemin. Pour pouvoir être mieux ouverte à ce qui m’entoure. Pour pouvoir mieux donner, et mieux recevoir. Pour que mes sens soient mieux en alerte, à l’affût du Beau. Et le Beau nous entoure. Nous en sommes cernés. »
Comme elle le dit si bien, le voyage est une ouverture de l’esprit et de l’âme. C’est un éveil des sens, une recherche de soi, d ’autrui et du beau. Cette quête du beau s’explique par sa profonde fibre artistique. En effet, le voyage est une source d’ inspiration pour Leila. En résulte de superbes clichés pris dans les différentes contrées visitées, Chine, Tibet , Indonésie, Argentine , Mexique, Chili , Tanzanie, Kenya, Bolivie, Pérou, etc. Dans cette exploration des paysages, elle puise aussi les couleurs et les tons qui se figent dans son imagination et qui lui serviront à réaliser de magnifiques peintures ; des oeuvres picturales (photos et tableaux) qu’elle expose dans de nombreux pays. Leila Ghandi est en quelque sorte une ambassadrice du Maroc puisqu’elle déclare : « en croisant les peuples et les tribus des coins les plus reculés du monde, je leur parle de mes origines et de ma patrie, le Maroc ».
C’est à 17 ans qu’elle quitte Casablanca, le baccalauréat en poche, pour poursuivre des études universitaires en France et pour y obtenir un Master en Etude et Stratégie Marketing à l’Institut d’Etudes Politiques de Paris.
Une autre facette de cette aventurière est sa passion pour la musique et la danse qu’elle exerce de manière soutenue. Elle a accompagné la chanteuse de Jazz, Dee Dee Bridgewater, en tant que danseuse dans sa tournée française en 2000. Percussionniste, elle est aussi membre du groupe brésilien « Batala » qui se produit dans de nombreux festivals et carnavals.
Férue d’écriture, elle se consacre à ses heures perdues à la rédaction de son premier roman. Et c’est vers le reportage, point de convergence de tous ces ingrédients (voyage, écriture et photographie) que s’est orientée finalement la carrière professionnelle de notre jeune marocaine.
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