
Les gendarmes de la Brigade de recherches de Bouliac ont démantelé un réseau d’exploitation d’ouvriers agricoles. Six personnes ont été mises en examen jeudi 12 décembre, dont un couple de Marocains placé en détention provisoire.
Rapatriement des mineurs, patrouilles communes, contrôle des flux migratoires, sécurité aux frontières, programmes de co-développement et stratégies d’intégration des immigrés en Espagne sont autant de questions que la secrétaire d’Etat espagnole à l’Immigration et à la Emigration aura à discuter avec les responsables marocains.
C’est en réponse à une invitation de son homologue marocaine, Nouzha Chekrouni, que la secrétaire d’Etat espagnole à l’Immigration et à l’Emigration a entrepris, depuis hier, sa première visite de travail de deux jours au Maroc.
Elle devra rouvrir les chantiers de la coopération maroco-espagnole en matière migratoire et relancer les négociations sur certains dossiers délicats comme celui du rapatriement des enfants mineurs. L’Espagne avait montré de l’empressement à boucler cette question lors de la dernière réunion de la Haute commission mixte, tenue à Marrakech, au mois de décembre 2003, en présence de José-Maria Aznar, alors Président du gouvernement espagnol.
Il faut souligner, que la visite de Mme Rumi Ibanez au Maroc intervient au moment même où l’Espagne relance le débat sur la question migratoire et que le gouvernement socialiste, fraîchement arrivé au pouvoir après huit années passées à l’opposition, entreprend de revoir la politique gouvernementale en la matière.
L’Espagne, qui aura refoulé plus de 21.000 Marocains ayant tenté d’entrer illégalement en Espagne en 2001, fait montre de bonne volonté aujourd’hui et assure, par la voix de ses responsables politiques vouloir appliquer une politique de l’immigration qui soit en phase avec les valeurs idéologiques et politiques des nouveaux occupants de la Moncloa (siège de la présidence du gouvernement).
Synthèse de bladi.net - le Matin
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