Le Maroc a la cote auprès des Québécois

ET de deux ! Une nouvelle mission canadienne vient prospecter le marché des NTI au Maroc, mais cette fois-ci, elle nous vient de la province francophone du Québec. En collaboration avec l’ambassade du Canada, le ministère du Commerce et de l’Industrie du Québec a organisé jeudi à Casablanca une rencontre entre les entreprises marocaines et québécoises sur les nouvelles technologies de l’information et de la communication.

Près de quatorze entreprises québécoises sont venues promouvoir leur savoir-faire dans les domaines de la normalisation, la qualité et la mise à niveau.
L’objectif de cette mission est d’encourager le partenariat entre les deux pays, en développant les échanges commerciaux, mais aussi souligner les divers acquis en matière de développement grâce à la mise à niveau et qualité.
"Nous voulons partager avec le Maroc l’expérience du Québec dans la démarche de l’amélioration continue afin de favoriser la compétitivité", a déclaré Johanne Maletto, directrice générale du Mouvement Québécois de la Qualité. A cet effet, elle a expliqué que les entreprises québécoises cherchent plutôt du concret et ne comprennent pas le langage des grandes idées et stratégies. "Les sociétés veulent des services adaptés à leur mode de vie, qui se traduisent par un développement étape par étape", ajoute-t-elle. En outre, Johanne Maletto a précisé que le Québec est depuis 1995 la deuxième région de l’Amérique ayant le plus grand nombre d’entreprises certifiées qui s’élèvent aujourd’hui à 3.921. "Le Québec a une belle expertise dans la qualité et offre son partenariat au Maroc", conclura-t-elle.
Du côté marocain, le président de l’APEBI, Hassan Amor, a souligné que le Maroc prétend développer une autre image que celle de la pêche et du tourisme. Dans ce sens, le pays accorde une place stratégique au développement de son secteur Technologies de l’Information. Toujours selon Hassan Amor, les télécoms au Maroc sont performants ; plusieurs projets ont été ainsi réalisés comme le Technopark de Casablanca, celui de Bouznika ou d’Ifrane, qui sera opérationnel dans quelques mois.
Le président de l’APEBI a exposé les avantages du Maroc aux investisseurs québécois. "Le Maroc a des compétences jeunes en ressources humaines, les coûts sont réduits de moins 30% qu’en Europe et son système fiscal est favorable aux exportations", estime-t-il.
Après les diverses interventions de conférenciers marocains et canadiens sur les opportunités commerciales entre les deux pays, la journée s’est clôturée par des rencontres individuelles.
Source : leconomiste.com