Le coronavirus empêche les jeunes et familles maghrébins vivant en France, comme dans l’Oise, de partir en vacances dans leurs pays d’origine.
Les vacances d’été font l’objet de débat entre des jeunes habitants de la résidence Hélène. "Papa me dit qu’on va partir en Italie, au Maroc ou peut-être en Turquie", dit l’un d’eux. Mais celui-ci est pessimiste. "Je n’y crois pas trop à cause du coronavirus", ajoute-t-il.
"Habituellement, il y a beaucoup d’enfants qui partent en vacances dans le pays d’origine de leurs parents ou de leurs grands-parents, commente le maire (PCF) de Montataire, Jean-Marc Bosino. Mais cette année, le virus les en a empêchés."
S’il est vrai que les pays européens rouvrent progressivement leurs frontières, il n’en demeure pas moins que la crise sanitaire liée au Covid-19 n’est pas encore conjuguée au passé. Au Maroc, les autorités ont prolongé la fermeture des frontières aériennes, maritimes et terrestres jusqu’au 10 août.
Face à l’impossibilité de partir en voyage à l’étranger, plusieurs familles veulent découvrir les régions françaises, fait savoir Le Parisien. Sauf que les moyens ne sont pas au rendez-vous. "Cet été, on reste à la maison", déclare une habitante de Mouy. Cette année, elle et ses trois enfants ne pourront pas passer les vacances en Algérie comme par le passé.
De son côté, Thierry Aury, secrétaire général du PCF Oise lance un appel. "Nous avons besoin d’une action publique volontariste pour faire avancer le droit aux vacances. Tant de familles sont privées de vacances en raison de la crise économique et sociale", dit-il.
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