La dépouille du petit Larbi prochainement rapatriée au Maroc !

La dépouille du petit Larbi, tué début décembre dernier par un pédophile récidiviste, va être rapatriée au Maroc le 18 avril pour être inhumée à Tiflet, a-t-on appris vendredi auprès du consulat du Maroc à Bordeaux (sud ouest de la France), lieu du drame.
Le Parquet a enfin autorisé le transfert du corps de la victime. La juge d’instruction Françoise Gambachidze, chargée du dossier, avait refusé l’autorisation du rapatriement et demandé un supplément d’analyses.

La famille à beaucoup souffert. Elle aurait voulu rapatrier au Maroc le corps de son enfant le plus tôt possible pour qu’il puisse enfin reposer en paix, a indiqué à l’agence MAP le consul général de Bordeaux, M. Lasfar. La dépouille de la victime sera rapatriée de l’aéroport de Bordeaux le jeudi 18 avril au matin à destination de Casablanca, où elle sera accueillie par une délégation officielle de l’Observatoire national des droits de l’Enfant, présidée par S.A.R. Lalla Meryem. Les parents et la famille du petit Larbi Fanousse seront accompagnés d’un collectif de soutien bordelais.
S.A.R. la Princesse Lalla Meryem avait dépêché, le 12 février dernier, à Bordeaux, une délégation de l’Observatoire national des droits de l’Enfant afin de s’enquérir de la situation de la famille et transmettre ses condoléances aux parents de la victime.
La délégation, mandatée par S.A.R. la Princesse Lalla Meryem, s’était rendue chez les parents du petit Larbi ainsi que sur le lieu où le corps de l’enfant avait été découvert.
L’affaire du petit Larbi, disparu le 4 décembre 2001 et retrouvé mort deux semaines après dans une benne à ordures, à deux pas de son domicile à la cité des Aubiers à Bordeaux, avait suscité une vive émotion en raison du manque de coordination entre la police et le Parquet, qui aurait pu profiter à l’assassin pour prendre la fuite.
Alain Diaz, 40 ans, a été arrêté le 3 janvier dernier et incarcéré à la maison d’arrêt d’Angoulême.
En 1997, l’assassin du petit Larbi avait déjà purgé six mois de prison pour agression sexuelle sur mineur. Mais les fichiers de la police n’avaient garde aucune trace de cette information.