Dans le cadre de sa campagne de promotion des droits humains et pour appuyer les revendications des victimes « des années de plomb », l’Association marocaine des droits humains (AMDH) organise, les 25 et 26 mars courant deux séances d’écoute et de témoignages d’anciens exilés politiques marocains en Europe.
La première aura lieu à Bruxelles, en Belgique, et la seconde au siège de la mairie de Saint-Denis Basilique dans la région parisienne. Ces deux rencontres, qui se déroulent sous le thème « Témoignages en toute liberté pour la vérité », sont les premières manifestations à débattre de la question des droits de l’Homme sous l’angle exclusif du dossier des exilés politiques.
Un dossier qui revêt un caractère complexe et épineux. Le choix des pays européens, notamment la France et la Belgique, n’est pas aléatoire et ne saurait se limiter au seul critère portant sur la présence massive de la communauté marocaine à l’étranger.
Les témoignages prévus en France de Haj Nasser et Mohamed Baroudi, anciens dirigeants d’Ilal Amam en Europe ainsi que de Touria Yahyaoui, Najat Koustani et Mohamed Touzani du Parti de l’avant-garde démocratique et socialiste (PADS), connus tous dans le monde des exilés d’opinion ne sauraient qu’apporter une valeur ajoutée au processus de réconciliation amorcé depuis plusieurs mois au Maroc.