Silvio Berlusconi pourrait être condamné à six ans de prison et être interdit à vie d’exercer un mandat public, pour avoir abusé sexuellement, entre janvier et mai 2010, de Karima El-Mahroug alias Ruby, encore mineure au moment des faits, mais également pour avoir usé de son pouvoir pour libérer la jeune femme, arrêtée à Milan pour vol. Cette peine à été requise par la procureure Ilda Boccassini.
Dans son réquisitoire, Ilda Boccassini affirme que pendant son mandat de chef du gouvernement italien, Silvio Berlusconi invitait régulièrement chez lui des jeunes femmes, dont Ruby, pour assouvir ses pulsions sexuelles.
Ruby, qui rêvait d’argent et de célébrité, était devenue sa favorite et "recevait directement de Silvio Berlusconi ce qui lui servait pour vivre en échange des soirées à Arcore".
La procureure a également démontré, preuves à l’appui, que Silvio Berlusconi a abusé de sa fonction pour faire libérer Ruby le 28 mai 2010, afin de l’empêcher de divulguer des informations sur leur relation.
La réaction de Berlusconi et de son parti, El Popolo Delle Liberta (PNL), ne s’est pas fait attendre. Les accusations d’Ilda Boccassini ne tiendraient pas la route et auraient pour seul objectif de porter préjudice à l’ancien président du conseil italien. Rendez-vous fin juin pour la décision du Tribunal.
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