Cette décision survient après la plainte déposée par la Fédération israélienne de judo pour faire "constater une mesure discriminatoire prise par les autorités marocaines à l’encontre de la délégation israélienne."
Le Maroc a été menacé par le président de la Fédération internationale de judo, M. Marius Vizer de retrait de plusieurs compétitions, rapporte la presse israélienne qui rappelle que "l’attribution de cette compétition au Maroc s’est faite en vertu d’un protocole d’accord signé, entre le ministre marocain de la Jeunesse et des sports, et la Fédération internationale de Judo".
Cet accord prévoit l’organisation par le royaume de cinq grandes compétitions dans les trois prochaines années, à savoir le Grand prix du judo 2018, 2019 et 2020 ainsi que le judo junior en 2019 et les championnats d’Afrique l’année suivante.
Pou rappel, mercredi le judoka israélien s’est vu refuser l’entrée sur le territoire marocain. Il se trouvait en compagnie de son entraineur et du président de la Fédération israélienne de Judo.
En 2015, une délégation de judokas israéliens avait été humiliée à l’aéroport Mohammed V de Casablanca où elle a dû attendre plusieurs heures. « En tant qu’Israélien, je suis embarrassé d’avoir eu à attendre huit heures à l’aéroport et gêné d’entendre des huées envers mes coéquipiers. Et tout ça parce que nous sommes israéliens », avait déclaré à l’époque Yarden Gerbi, athlète israélien.