
« Non ! la France n’est pas islamophobe… »
Après sa déclaration dans laquelle il affirmait de « renoncer à certains droits pour caricaturer sans offenser », le président du Conseil français du culte musulman, Mohammed...
Suite à la plainte déposée par la Ligue des droits de l’Homme, signalant les propos " antisémites et islamophobes", d’une professeure de droit de l’Université d’Aix-Marseille, une enquête sera ouverte. C’est ce qu’a indiqué le parquet d’Aix-Marseille.
" On n’a aucune liberté de conscience en islam. Si on naît d’un père musulman, on est musulman à vie. Une sorte de religion sexuellement transmissible, je n’ai jamais compris. On dirait du judaïsme, c’est pareil, c’est par la mère. Une sorte de MST, de RST, de religion sexuellement transmissible ", tels sont les propos de la professeure enregistrés sur zoom, lors de son cours du 27 octobre et diffusé par Médiapart.
" Sur l’enregistrement, on a été assez ahuri par ses propos qui sont une injure en raison de la religion ", a indiqué Michel Tubiana, président d’honneur de la LDH à l’AFP. " Ces propos s’apparentent à du racisme pur et simple et n’ont rien à voir avec une liberté d’opinion ou pédagogique" a soutenu la CGT FERC Sup de l’Université. " On n’a pas communiqué à l’extérieur étant donné le contexte sécuritaire ", suite à l’assassinat de Samuel Paty, a fait savoir le président de l’établissement, Eric Berton à l’AFP. Mais, " si les propos sont avérés, ils seront fermement condamnés ", a-t-il indiqué.
En ce qui concerne l’enseignante, elle a précisé et insisté que ses propos faisaient allusion à une religion et non à ses croyants. Quant à l’expression " RST qui crée la polémique, je l’ai employée vraiment sous le coup de la colère ", puisque c’était après quelques jours de l’assassinat de l’enseignant Samuel Paty. " Je ne sais pas si vous avez conscience de la déflagration que cet assassinat extrêmement violent a entraînée parmi le corps enseignant ", a-t-elle déclaré.
Cependant, " Il n’y a pas de religion transmissible par le sang, c’est une question de volonté libre et quelle que soit la religion ", a-t-elle expliqué, soulignant qu’elle voulait aborder la notion de liberté de conscience avec ses étudiants.
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