Le ressortissant français avait investi toutes ses économies dans un riad acquis à 1,8 million de dirhams et aménagé au prix fort de 3,2 millions de dirhams. Ce gîte touristique de luxe était destiné aux touristes de différentes nationalités.
Les affaires marchaient à merveille, jusqu’à ce qu’il décide de confier la gestion du lieu à un spécialiste dans le domaine. Un contrat de 3 ans est dès lors signé entre les parties.
Au moment de renouveler l’accord, trois ans plus tard, l’investisseur s’est vu interdire l’accès à son riad par le nouvel exploitant qui a refusé de reconduire le contrat de gestion, rapporte Hibapress.
Une plainte est ensuite déposée avec le concours de quatre avocats pour défendre sa cause contre le locataire malhonnête. Mais au final, il n’a bénéficié ni d’un procès équitable de la part des tribunaux, et encore moins de l’appui de ses avocats qui ont préféré l’abandonner en milieu de parcours, a-t-il dénoncé.
Une véritable bataille avait alors commencé pour l’investisseur dans les dédales des tribunaux marocains, sans qu’il n’obtienne gain de cause. Même le consulat de France aurait, affirme-t-il, refusé de lui porter assistance.
Perdant tout espoir de récupérer son bien au Maroc, et alors qu’il déambulait dans les ruelles de Marrakech, il aurait été victime d’un vol à l’arraché. Sa sacoche contenant tous ses documents personnels a disparu. Il n’a jamais réussi à la récupérer, malgré les plaintes déposées au commissariat de police.
Perdu à Marrakech, sans argent ni papiers, et délesté de sa propriété, Dominique a vécu pendant longtemps une vie de SDF, avant de rencontrer un jeune homme originaire du Souss, qui l’a aidé à refaire ses papiers au consulat de France à Agadir et à regagner son pays d’origine.