Des militaires marocains condamnés pour désobéissance
Seize militaires marocains en poste à la frontière avec l’Algérie, près de la ville d’Oujda, ont été arrêtés pour trafic d’êtres humains.
La police d’investigations criminelle de Jakarta, la capitale indonésienne, vient de procéder au démantèlement d’un réseau international de trafic d’êtres humains dans lequel on compte des Marocains.
1200. C’est le nombre de victimes attribuées à ce vaste réseau de trafic d’êtres humains que la police d’investigations criminelles de Jakarta affirme avoir neutralisé. Au total, huit éléments de ce réseau ont été arrêtés par les services de police et risquent une quinzaine d’années de prison ferme, ainsi qu’il est prévu pour les faits qui leur sont reprochés dans la loi indonésienne.
La presse et la police indonésiennes évoquent en effet plus de 1200 domestiques qui auraient été expédiées vers la Turquie, la Syrie, l’Arabie saoudite et le Maroc.
Selon le chef de la brigade d’investigations criminelles, un grand nombre des victimes sont recrutées dans les petites îles de la Sonde occidentale et à Jakarta même. Ces dernières passent par le Maroc, avant d’être redéployées en Arabie saoudite, en Turquie ou en Syrie.
Selon les informations livrées par les médias indonésiens, le plus souvent, il est promis à ces victimes de hauts salaires, promesses qui ne sont par ailleurs pas respectées. Pire, les victimes sont souvent soumises à des violences physiques et à des viols.
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Seize militaires marocains en poste à la frontière avec l’Algérie, près de la ville d’Oujda, ont été arrêtés pour trafic d’êtres humains.
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