
De nombreux artistes marocains dénoncent l’avidité des organisateurs de festivals à s’accaparer du cachet du chanteur en échange de l’inscription de son nom à l’un des évènements d’été. Ils appellent le ministère de la Culture à intervenir.
Selon le sondage IFOP réalisé en juillet 2004 pour le Journal du Dimanche, Gad Elmaleh est la 10ème personnalité préférée des Français. En première position, le footballer Zinedine Zidane, suivi de Michel Sardou et Yannick Noah.
Acteur de cinéma, comédien de théâtre, humoriste, Gad Elmaleh, né en 1971 à Casablanca, a su s’imposer parmi la jeune génération de comiques, en brossant avec dérision et légéreté des tableaux de la vie quotidienne.
Dès l’âge de 8 ans, Gad monte sur scène aux côtés de son père, mime. En 1988, il quitte le Maroc pour le Québec. "Parce que je rêvais d’Amérique et que je ne parlais pas anglais", dira-t-il avec une pointe d’ironie. C’est là-bas qu’il effectuera son apprentissage du théâtre. En 1992, il rejoint Paris, et sera sélectionné pour suivre le prestigieux "cours Florent". A sa sortie, deux ans et demi plus tard, Gad écrit son premier one-man-show, "Décalages", qui raconte son périple avec humour. Puis il s’attaque au cinéma, joue dans différents films, "Salut cousin", "Xxl", "Le train de vie"... En 2000, alors que les derniers claps de "La vérité si je mens 2" retentissent, Gad effectue la deuxième tournée de son spectacle "La vie normale", où il incarne divers personnages méditerrannéens attachants, le grand-père Baba Yhia, Abdelrzak...Un véritable carton qui marque son apogée à l’Olympia, où il joue à guichet fermé.
L’année 2005 s’annonce tout aussi fructueuse. Plébiscité pour sa dynamique présentation des Césars l’an dernier, Gad a de nouveau été désigné par l’Académie des Arts et Techniques pour animer l’édition 2005. Il sera donc maître de cérémonie des 30èmes Césars le 26 février prochain dans l’antre du Théâtre du Chatelet à Paris, et part en tournée dans toute la France avec son nouveau one-man-show, "l’autre c’est moi".
Poésie, émotions, simplicité, sens du geste et de la formule, goût pour l’improvisation, sur scène comme sur grand écran, Gad a su toucher le coeur du public...
Emilie Poirrier - Libération
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