Monsieur le Secrétaire général,
Nous voulons vous dire combien le monde islamique et la Conférence islamique vous sont redevables pour les années que vous avez passées à la tête du secrétariat général et lorsque Je porte témoignage, Je sais ce que Je fait. Je sais ce que Je fais pour avoir été moi-même engagé personnellement et particulièrement par la Conférence islamique, m’y être investi depuis des décennies, pour en avoir assuré la présidence et avec vous dans la dernière phase de son histoire.
Nous nous devons, nous tous, chefs d’Etat islamiques, de reconnaître solennellement les mérites qui sont les vôtres et de reconnaître le travail inlassable, discret, surtout discret, mais efficace qui a été le vôtre. Je tenais absolument à vous rendre cet hommage qui vous est dû, et Je suis sûr que dans votre pays, les gens en dehors des autres pays musulmans et des autres pays d’Afrique, vos compatriotes parleront longtemps de vous. Quelles que soient les responsabilités que vous occuperez ou le repos bien mérité que vous voudriez prendre, nous vous souhaitons prospérité, santé et succès.
Nous ne voudrions pas vous voir partir de ce poste sans vous décerner cette distinction qui représente le plus sincèrement, le plus profondément, ce que Nous ressentons à votre égard. Le Souverain a décoré, à cette occasion, M. Hamed El Gabid du grand cordon du Wissam Alaouite. S’adressant ensuite au nouveau Secrétaire Général de l’O.C.I, le Dr. Azzedine Laraki, S.M. le Roi a dit :
Monsieur Azzedine Laraki, Nous sommes heureux et fiers que vous ayez été désigné à l’unanimité des pays islamiques, Secrétaire général de l’Organisation. Naturellement, vous serez physiquement loin de nous, mais vous resterez, spirituellement et sentimentalement, près de nous. Vous serez avant tout un fonctionnaire international. La solidarité et la fraternité islamiques font que chaque chef d’Etat, quelle que soit sa nationalité, considère le Secrétaire général comme proche de lui, appartenant à son pays et faisant partie de ses concitoyens. Nous vous connaissons depuis fort longtemps et nous savons que vous avez toutes les compétences pour assumer cette responsabilité.
Depuis ta jeunesse, tu n’a cessé d’œuvrer sur le plan national. Tu as exercé ta noble profession médicale, comme tu as assumé d’importantes fonctions au sein de l’administration et au sein du gouvernement, avant d’être nommé Premier ministre.
Tout cela te prédispose à assumer convenablement ta mission auprès des chefs d’Etat des pays islamiques - ils sont nombreux et nous souhaitons qu’ils le soient davantage à l’avenir, par la grâce de Dieu -, à prodiguer des conseils et à faire preuve de la conscience professionnelle et de connaissance. Que Dieu t’assiste dans cette mission. Puisse-t-Il guider tes pas et t’assurer succès.
18/12/1996
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