Dans le secteur du sport en plein essor au Maroc, l’informel gagne du terrain. Les professionnels, mécontents, tirent la sonnette d’alarme.
Le Marocain Hicham Mandari, mis en cause dans une enquête sur des faux dinars de Bahreïn et poursuivi pour une affaire de chantage dans laquelle il était écroué depuis septembre, a été laissé en liberté par un juge lundi, a-t-on appris mardi de source judiciaire.
Hicham Mandari a été laissé en liberté par le juge d’instruction en charge de l’enquête à l’expiration du mandat de dépôt non renouvelable dont il faisait l’objet, a-t-on précisé de même source.
Son contrôle judiciaire l’oblige à rester dans le département des Hauts-de-Seine (banlieue parisienne) et prévoit le versement d’une caution de 15.000 euros, a-t-on précisé de source proche du dossier.
M. Mandari avait été mis en examen et écroué pour "chantage", le 19 septembre 2003, suite à une plainte déposée par le Président de la Banque marocaine du commerce extérieur (BMCE), Othman Benjelloun, qui affirme avoir été victime d’un chantage de Mandari.
Pendant sa garde à vue, M. Mandari avait affirmé que c’était son accusateur qui était entré en contact avec lui. Selon Mandari, celui-ci lui aurait proposé un accord afin qu’il mette un terme à ses déclarations publiques concernant le roi du Maroc.
Une importante somme d’argent a été retrouvée dans la chambre d’hôtel à Paris de M. Mandari.
M. Mandari est par ailleurs mis en examen dans une vaste affaire de trafic de faux dinars de Bahreïn, instruite en France depuis la fin 1998.
En juin 1999, M. Mandari avait publié, sous forme d’encart publicitaire dans le Washington Post, une lettre ouverte au Roi Hassan II, décédé en juillet 1999, dans laquelle il menaçait de rendre publiques des informations de nature, selon lui, à nuire à son image.
Al Bayane
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