L’homme d’affaires « sahraoui » n’en a pas fini avec la justice. Dans son arrêt 238/6/12/2021, la cour de cassation a accepté l’annulation du chef d’accusation d’escroquerie, retenu en appel contre les mis en cause, et ordonné que l’affaire soit renvoyée à cette juridiction pour un nouvel examen.
Une décision qui ne devrait pas réjouir l’investisseur marocain, dont l’empire risque de s’écrouler sous les dettes. L’entreprise de l’ancien député, poursuivi également dans une affaire de gestion de commune, avait cumulé pas moins de 500 millions de dirhams de dettes, en plus des 300 millions réclamés par les banques et la caisse de sécurité sociale.
Malgré les tentatives de médiation initiées par d’anciens hommes d’État, l’affaire avait été portée devant la justice, à défaut d’une issue à l’amiable. Hassan Derham accusait son ancien partenaire, un Franco-algérien, de détournement de fonds. Celui-ci aurait usé de la notoriété du Marocain pour effectuer plusieurs transferts vers des comptes à l’étranger.