Hamza va revoir le Maroc après 6 ans d’éloignement

13 juillet 2022 - 11h40 - Espagne - Ecrit par : P. A

Hamza Nouali, un migrant marocain qui a quitté le royaume à l’âge de 16 ans, a obtenu ses papiers en Espagne et a pu rentrer au Maroc pour y passer ses vacances d’été.

À son arrivée en Espagne, le jeune homme a été placé dans le centre de mineurs d’Uba où il est resté jusqu’à sa majorité. « Au début, j’ai eu beaucoup de mal à m’intégrer. Je ne comprenais pas l’espagnol », raconte Hamza qui a pu régulariser sa situation. « J’ai mon permis de travail et j’ai déjà travaillé dans des supermarchés, ou comme électricien dans une entreprise », explique-t-il à Diario Vasco.

Avec ses nouveaux papiers, il s’est rendu au Maroc, après avoir passé « six ans sans voir [sa] famille ». Il est heureux de revoir ses proches. « Nous nous sommes beaucoup manqués… Mais tout va bien. Je me suis inscrit au théâtre et actuellement, nous traitons des questions d’immigration et sensibilisons les jeunes sur cette situation « dure » vécue par des milliers de jeunes qui abandonnent leurs familles en quête d’une vie meilleure », ajoute-t-il.

À lire : Hamza, un exemple d’intégration d’un mineur marocain en Espagne

Contrairement à Hamza, Ayoub Zerradi, 21 ans, continue de surmonter les obstacles administratifs pour obtenir ses papiers. Résidant dans un appartement de l’association Loiola Etxea, il suit des cours de cuisine et de restauration afin de trouver un stage qui pourrait déboucher sur un contrat de travail. Il a quitté Casablanca en 2016 pour se construire un meilleur avenir. Son rêve était de devenir un footballeur professionnel.

« Mes rêves ont changé. Je ne veux plus être footballeur. Je veux juste avoir mes papiers, un travail, une vie normale et aller au Maroc voir ma mère et ma famille », confie-t-il. Comme Hamza, il n’a pas vu ses proches depuis six ans qu’il a quitté le Maroc à l’âge de 15 ans. Après ses 18 ans, il a dû quitter le centre de mineurs et passer quelques jours dans la rue. Pendant cette période difficile, il a rencontré de bonnes personnes qui l’ont « beaucoup aidé », assure-t-il.

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