Le ministre d’État chargé des droits de l’Homme et des relations avec le Parlement, Mustapha Ramid, s’est exprimé sur le dossier du pédophile koweïtien en fuite, avant de se raviser.
Lors d’une conférence sur "Les réalisations des droits de l’Homme au Maroc : bilan d’exécution et défis futurs", organisée au Salon du livre de Casablanca, le ministre Ramid est allé loin dans ses commentaires sur ce dossier.
Selon le membre du gouvernement, il s’agit d’ "une faute grave que la justice ne doit pas commettre". "S’il y a un cas de viol commis par un citoyen marocain ou étranger, pour lequel on a accordé la liberté provisoire, cela ne peut être qu’une faute grave que la justice ne doit pas commettre”, a-t-il précisé.
Après avoir porté son jugement de valeur sur le dossier, le ministre s’est ravisé et a voulu corriger le tir. D’après H24info.ma, Mustapha Ramid est alors revenu, après la conférence, préciser qu’il parlait de manière générale, et non du cas particulier du Koweïtien. Il soutient qu’il ne détient pas de données précises sur cette affaire : "Je ne suis pas en mesure de m’ingérer dans une affaire pendante devant la justice, car je suis tenu à l’obligation de réserve".
La déclaration du ministre d’État est intervenue deux jours après la sortie médiatique du ministre de la Culture, de la jeunesse et des sports, porte-parole du gouvernement. Hassan Abyaba, quant à lui, s’est opposé à tout commentaire sur le sujet, se contentant de dire que "l’affaire est entre les mains de la justice et que le gouvernement ne peut pas intervenir".
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