L’Université de Bordeaux en France a restitué à l’Institut national des Sciences de l’archéologie et du patrimoine (INSAP) du Maroc 20 objets représentant des restes humains, sous forme de résidus en os, découverts lors de fouilles au cimetière de Rouazi à Skhirat.
Créer une base de références au sein de l’Institut national des Sciences de l’archéologie et du patrimoine (INSAP), destinée à la formation des jeunes étudiants et des chercheurs principalement intéressés par la période préhistorique du Royaume.
C’est ce qu’ambitionne le Ministère de la Culture et de la communication concernant ces vestiges archéologiques. Pour ce faire, cette section sera renforcée par la signature d’une série d’accords de coopération avec la partie française, ainsi que par l’ouverture d’un parc préhistorique à Casablanca.
Le site de Rouazi à Skhirat a été découvert en 1979, et comprend la plus conséquente collection funéraire du néolithique au Maroc atlantique septentrional. Ces fouilles, qui avaient été entreprises dans le cadre de la coopération franco-marocaine dans le domaine, ont révélé la présence d’au moins 87 tombes et de 14 emplacements de restes humains, précise la même source.
D’ores et déjà, une partie des résidus osseux humains a été transférée au laboratoire du PACEA de l’Université de Bordeaux, en France, pour des études approfondies. Celles-ci visent à établir sa datation précise et sa restauration appropriée.
Par ailleurs, une Lettre d’Intention portant sur la coopération franco-marocaine dans le domaine de l’archéologie à l’ère préhistorique sera signée le jeudi 26 septembre 2019 au siège de l’INSAP.
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