La cour d’assises des mineurs du Var est revenue sur cette affaire qui remonte à 2017, rapporte Var-matin. Les témoignages des victimes et des témoins ont été écoutés et les images des caméras de vidéosurveillance ont été visionnées.
Les faits. Le 27 avril 2017, la gérante du magasin Aldi de Trans-en-Provence, avait reçu un coup de poing dans le ventre et subi huit jours d’incapacité de travail. L’un des accusés lui avait intimé l’ordre d’ouvrir son coffre. Assise à son poste de travail, une caissière s’était retrouvée avec le pistolet du second braqueur collé sur la tempe. Elle subira douze jours d’incapacité en raison des contusions au thorax et au visage, d’une entorse cervicale et d’une plaie au cuir chevelu.
Simon a reconnu qu’il était l’auteur de ces violences lors de sa comparution. Florent a aussi avoué qu’il avait menacé une caissière de la tuer, le 28 avril 2017, au magasin Lidl de Roquebrune-sur-Argens, précise la même source.
Hassen El Hamami, un jeune Marocain, est également cité dans cette affaire de vols à main armée. En cavale, il fait l’objet d’un mandat d’arrêt. Le 18 janvier 2018, El Hamami et Grégory Wattelet avaient été mis en examen pour complicité de vols à main armée. Il sera libéré sous contrôle judiciaire, avec interdiction de sortir de la région PACA. Aussi, devait-il pointer chaque semaine à la gendarmerie des Arcs. Après le 24 novembre 2019, il disparait des radars, passe par le port andalou d’Almeria, dans une voiture à l’embarquement, à destination du Maroc, avec deux autres hommes.