Depuis l’éclatement du scandale de corruption connu sous le nom de « Qatargate », les difficultés pour renvoyer les Marocains déboutés de leur demande d’asile vers leur pays d’origine se sont accrues.
Un ressortissant marocain de 27 ans a mis fin à ses jours mardi, au centre de rétention administrative, dans les locaux du commissariat central à Bordeaux.
En situation irrégulière, il avait été interpellé le 30 mai et venait de recevoir la visite d’un membre du consul du Maroc, qui lui avait délivré un laissez-passer préalable à son expulsion. Dans l’après-midi, il a été retrouvé pendu avec une serviette dans les douches du centre de rétention.
Ce sont les autres personnes en instance d’expulsion qui ont constaté son absence à la prière. Les militants de RESF 33, sous le choc, se sont mobilisés hier. « C’est la première fois que ça arrive à Bordeaux, mais on constate un accroissement des incidents depuis un an », précise Mathieu Rouveyre, conseiller municipal socialiste à Bordeaux.
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