L’interdiction du port du hijab lors des compétitions de football féminin, qui est en vigueur depuis 2016, a été confirmée par le Conseil d’État jeudi.
Le lavage mortuaire et le rapatriement des personnes décédées de COVID-19, sont interdits en France. Cette décision s’inscrit dans la droite ligne des mesures préventives contre la propagation du virus.
Il est interdit aux pompes funèbres musulmanes de pratiquer le lavage mortuaire sur les personnes décédées du Coronavirus et d’organiser le rapatriement des corps vers leurs pays d’origine.
Cette interdiction est élargie à toutes les personnes, décédées du COVID-19 ou non, pendant cette période de crise. "Tout corps de défunt est potentiellement contaminant et les précautions standard doivent être appliquées lors de la manipulation de tout corps", déclare le Haut conseil de la santé publique du royaume, par rapport à la prise en charge du corps d’une personne décédée du COVID-19.
Cette interdiction a reçu un écho favorable du côté du Conseil français du culte musulman (CFCM), qui précise que c’est par mesure de prudence et de prévention que les hôpitaux ont pris cette décision, qui ne vise qu’à protéger les vivants et n’est pas en contradiction avec les prescriptions de l’islam.
Les prescriptions relatives au respect de la dignité du défunt doivent être observées sans mettre la vie des autres en danger, dans un contexte d’épidémie de COVID-19.
Ces articles devraient vous intéresser :