Au Maroc, la plupart des jeunes filles optent pour des études scientifiques. Contrairement à la France, elles sont nombreuses à intégrer les écoles d’ingénieurs.
C’était prévisible. La forte augmentation des frais d’inscription pour les universités françaises décidée l’année dernière par le Premier ministre français Edouard Philippe a entraîné un fort recul des candidatures de la part des étudiants marocains.
D’après des chiffres qui viennent d’être dévoilés par Campus France, plateforme qui centralise toutes les inscriptions dans l’hexagone, le nombre de candidatures en licence a chuté de 15,5%.
Ainsi, il y a eu 28.294 dossiers reçus par cette plateforme cette année, en baisse de 10% par rapport à l’année dernière. Dans le détail, les étudiants algériens ont été 22,9% de moins à s’inscrire, les Vietnamiens 19,7% de moins et les Tunisiens 16,1%.
Les frais de scolarité ne semblent pas freiner les étudiants de certains pays comme le Sénégal (+11,3%), la Russie (+8,9%), la Chine (+8,6%), le Bénin (+8,2%), ou encore le Mali (+5,6%).
Pour rappel, le gouvernement français a lancé la Stratégie d’attractivité pour les étudiants qui a pour ambition, jure-t-on, de faire passer le nombre d’étudiants de 343 000 aujourd’hui à 500.000 en 2027, soit une augmentation de 46%. Mais ce plan s’accompagne par une multiplication par 16 des frais d’inscription pour la licence (2.770 euros contre 170), par 15 pour le master (3.770 euros contre 243 en master, et près de 10 fois pour le doctorat (3.770 euros contre 380 euros aujourd’hui).
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