
Une vingtaine de parlementaires marocains sont dans le collimateur de la justice. Ils sont poursuivis pour faux et usage de faux, abus de pouvoir, dilapidation et détournement de fonds publics.
Christine Tasin, présidente de l’association d’extrême droite « Résistance républicaine », vient d’être condamnée par le tribunal correctionnel de Belfort, dans l’est de la France, à 3000 euros d’amende pour avoir traité l’Islam de « saloperie », en marge d’une réunion avec des membres de la communauté musulmane.
Dans une vidéo publiée en octobre 2013 sur YouTube, l’ancienne enseignante agrégée de lettres classique avait déclaré :
« "Oui je suis islamophobe et alors ? La haine de l’islam j’en suis fière. L’islam est une saloperie (…), c’est un danger pour la France »
Ces propos ont poussé un collectif de la ville de Belfort, le CRI (Coordination contre le racisme et l’islamophobie), à porter plainte pour « incitation à la haine raciale », ce que le tribunal a reconnu.
Dans sa décision que rapporte l’AFP, le tribunal correctionnel considère que les propos tenus par celle qui se dit « ouvertement islamophobe », « étaient de nature à susciter le rejet des musulmans en les désignant comme un danger pour la France » . Il avait requis contre elle trois mois de prison avec sursis et 3000 euros d’amende.
L’avocat de Christine Tasin a annoncé son intention de faire appel, estimant que sa cliente s’est attaquée dans ses propos à la religion islamique et non aux musulmans.
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