L’ancien agent consulaire marocain à Barcelone, Hamid Chraite, se trouve dans une situation délicate. Il est sous la menace d’une extradition au Maroc, une demande approuvée par le Parquet de l’Audience nationale.
1046 ressortissants étrangers, de 69 nationalités différentes, sont détenus dans les prisons marocaines. Avec 131 prisonniers, les Français arrivent en première position, suivis des Sénégalais, avec 92 détenus, et des Guinéens, avec 77. En 2018, plusieurs demandes d’extradition ont été reçues par le Maroc.
Selon le Rapport annuel de la Présidence du Parquet général, les autorités des pays d’origine sont tenues à jour de la situation des détenus poursuivis dans des affaires pénales. Aussi, écrit Assabah, un travail de concertation avec les différents parquets généraux du Royaume est entrepris de façon régulière, afin d’assurer le suivi des arrestations et des condamnations des mis en cause, et d’en informer les services consulaires concernés.
D’autre part, la Présidence du Parquet général accorde une grande importance aux mandats d’arrêt, émis par les tribunaux, à l’échelle internationale ou nationale. Au Maroc, le Tribunal de Première instance de Nador a émis 16 mandats d’arrêt, à l’international, suivi du Tribunal de Tanger, avec 10 mandats d’arrêt et, Rabat.
En 2018, ajoute le quotidien, dans le cadre des opérations d’extradition, le Maroc a reçu deux ordres de "livraison surveillée", de la part des Cours pénales internationales. Cette opération exige le suivi à distance d’une cargaison de drogue, par les autorités du pays de départ, jusqu’à sa destination finale. Cela permet d’arrêter les vrais criminels, sachant que les convois sont souvent acheminés par des individus, étrangers au réseau de contrebande, et non par les vrais membres.
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