L’opération Marhaba 2024 dédiée aux Marocains résidant à l’étranger, qui s’est déroulée du 5 juin au 15 septembre, a permis à plus de 3 millions de passagers de transiter par les ports marocains.
Août est un mois de forte activité au consulat de France à Fès. Cette période de l’année connaît une grande affluence des demandeurs de visa. Entre les MRE (Marocains résidents à l’étranger) qui veulent accueillir leurs proches et les touristes qui cherchent passer leurs vacances en Europe, les dossiers traités se comptent par centaines. "Depuis le début du mois, on reçoit, quotidiennement, entre 200 et 300 demandes de visa", indique Alain Larose, consul général à Fès.
Et d’ajouter que toutes les demandes sont étudiées le jour même. Près de 70% des demandeurs obtiennent leur visa. Cependant, les personnes qui veulent séjourner dans un autre pays que la France (par exemple l’Espagne) et se présentent aux services consulaires français, ne seront pas privilégiées par rapport aux MRE, ni par rapport à ceux qui visent la France comme premier pays d’accueil, est-il indiqué.
"Parmi les demandeurs, il y a des individus qui ne peuvent obtenir le visa. Ce sont généralement de jeunes célibataires qui prétendent avoir les ressources nécessaires pour financer leur séjour en France alors que leurs relevés bancaires disent le contraire. Ces personnes présentent un risque migratoire élevé d’où le refus de visa", explique Larose.
Autre phénomène : les intermédiaires autour du consulat. Ces derniers proposent leurs services aux demandeurs de visa. Ces pratiques informelles posent problème. "On commence par vous aider à remplir votre formulaire puis on vous propose des documents falsifiés pour le dossier de demande de visa", indique un demandeur. Rappelons que la circonscription consulaire à Fès couvre tout l’Oriental. Les gens venant de loin doivent être servis dans la journée, note Larose.
Youness SAAD ALAMI pour leconomiste.com
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