Pufa, la « cocaïne des pauvres » s’est installée progressivement dans toutes les régions du Maroc, menaçant la santé et la sécurité des jeunes. Le sujet est arrivé au Parlement.
Plusieurs dizaines de jeunes filles âgées de 9 à 11 ans, pensionnaires d’un orphelinat de Rabat, étaient exploitées sexuellement dans des orgies organisées dans une école primaire du centre ville de la capitale administrative marocaine. L’affaire a été révélée par l’une des victimes, âgée d’à peine 11 ans, qui en avait informé la direction de l’orphelinat.
L’orphelinat et l’association "Touche pas à mes enfants", qui s’est constituée partie civile, ont déposé une plainte auprès du procureur général du Roi auprès de la cour d’appel de Rabat, pour dénoncer cette affaire de pédophilie à grande échelle.
Les témoignages des victimes sont déchirants. Les petites filles ont été obligées à subir les fantasmes les plus macabres du directeur de l’établissement scolaire où elles étaient inscrites.
L’homme violait les petites filles dans son bureau, mais aussi dans certaines classes de l’école. Ces enfants auraient même été soumis à des pratiques pornographiques, d’après l’un des témoignages.
Les petites filles qui résistaient obtenaient de mauvaises notes. Le directeur de l’école piégeait les jeunes filles avec l’aide de l’une des institutrices de l’école.
Mise à jour du 6 avril : le directeur de l’école a été placé en détention provisoire à la prison de Salé. Il sera entendu le 21 avril prochain, lors d’un interrogatoire détaillé.
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