Une fillette marocaine trouve la mort en Espagne après la chute d’une balançoire

Une petite Marocaine de 11 ans a trouvé la mort hier, à Rivas-Vaciamadrid , en Espagne, après la chute d’une des barres qui soutenait la balançoire, sur laquelle elle était en train de jouer. Touchée très grièvement à la tête, Samira a succombé à ses blessures malgré l’arrivée rapide des secours.

C’est un choc pour le collège où la victime était scolarisée, mais également pour tout le voisinage. Alors qu’elle se dirigeait avec une camarade au collège après la pause déjeuner, Samira décide de jouer dans une plaine de jeu avant d’entrer en classe. En forme de "T", la balançoire a cédé par la base, et la malchance a fait qu’une des barres s’est abattue sur la jeune Samira la blessant très grièvement à la tête.

Souffrant d’un traumatisme crânien et d’un arrêt cardiaque à l’arrivée des secours, la jeune Marocaine a été déclarée morte 45 minutes plus tard, malgré les multiples tentatives de réanimation des secours. Son amie, également blessée, a été évacuée à l’hôpital.

"Elle ne survivra pas"

Son père, inconsolable d’après le journal abc.es, est arrivé très rapidement sur les lieux de l’accident, en compagnie de sa femme et ses autres enfants. Les médecins déjà sur place, lui annoncent que sa fille ne survivra pas, les lésions sont trop graves. "Si cela n’était pas arrivée à ma fille, cela serait arrivé à un autre enfant", s’est exclamé Alí Aghmir, père de la jeune Samira.

D’après les premiers éléments de l’enquête, la tragédie serait due à une mauvaise installation de la barre soutenant la balançoire. Celle-ci n’était pas bien fixée malgré le ciment et les vis. De plus le mauvais entretien des installations serait également en cause.

Par précaution, la ville a désinstallé une autre balançoire située dans la même plaine de jeu. Les services municipaux assurent de leur côté que l’installation répondait aux normes en vigueur et qu’elle avait été contrôlée il y a moins d’une semaine.

Le maire de la ville, José Masa, a décrété deux jours de deuils (jeudi et vendredi), en mémoire de la jeune Samira.