Bientôt des femmes adouls au Maroc

12 juillet 2012 - 16h14 - Maroc - Ecrit par : Jalil Laaboudi

Pour la première fois dans l’histoire du Maroc, les femmes sont en passe d’obtenir le droit de d’exercer le métier d’adoul (notaire). La profession, jusque là réservée exclusivement aux hommes, sera bientôt accessible à la gente féminine grâce au dialogue national sur la réforme de la justice.

Dès l’année prochaine, les Marocaines pourront accéder à cette profession, après éclaircissement des textes juridiques et du fiqh (jurisprudence islamique) sur lesquels se sont basés les professionnels du secteur pour autoriser les femmes à exercer ce métier.

Cette décision serait peu appréciée par les structures traditionnelles des métiers de la magistrature au Maroc, en raison de l’interprétation faite de la place de la femme dans le Coran et la Sunna du prophète Mohammed.

L’existence des adouls, lesquels scellent les mariages et s’occupent des questions de legs et d’héritage, de vente ou d’achat, a déjà été fortement mise à mal par l’avènement du notariat moderne.

A ce jour, le Maroc compte près de 5000 adouls, dont une majorité est concentrée sur l’axe Tanger-Casablanca.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Religion - Droits et Justice - Femme marocaine - Mustapha Ramid - Ministère de la Justice et des Libertés

Ces articles devraient vous intéresser :

Officiel : l’Aid al fitr en France, mercredi 10 avril

La commission religieuse de la Grande Mosquée de Paris, avec plusieurs fédérations musulmanes nationales, s’est réunie pour la Nuit du Doute, ce lundi 8 avril 2024, 29ᵉ jour du mois béni de Ramadan 2024-1445/H, indique la Grande Mosquée de Paris dans...

Équipe de France de football : le Ramadan sous surveillance ?

La question de la pratique du jeûne du Ramadan chez les joueurs de l’équipe de France a parfois suscité une certaine controverse. L’année dernière, le président de la Fédération française de Football (FFF), Philippe Diallo, avait assuré qu’aucune...

Mohamed Ihattaren rattrapé par la justice

Selon un média néerlandais, Mohamed Ihattaren aurait des démêlés avec la justice. Le joueur d’origine marocaine serait poursuivi pour agression et tentative d’incitation à la menace.

Poupette Kenza : compte Instagram désactivé après des propos « antisémites »

L’influenceuse aux plus d’un million d’abonnés sur Instagram, Poupette Kenza, se retrouve au cœur d’une vive controverse après avoir tenu des propos jugés antisémites. Dans une story publiée le 15 mai 2024, elle affirmait sans équivoque son soutien à...

Cimetières au Maroc : entre abandon et insécurité

La gestion des cimetières pose problème au Maroc. Selon un rapport du ministère de l’Intérieur, les sites existants sont saturés ou en état de dégradation et les collectivités territoriales peinent à les réhabiliter et à identifier des terrains viables...

Maroc : les sites pour adultes cartonnent pendant le ramadan

Les Marocains sont friands des sites pour adultes pendant ce mois de ramadan. À quel moment visitent-ils ces sites ?

TikTok, l’impossible interdiction au Maroc

Face à la dépravation des mœurs à laquelle conduit l’utilisation de TikTok, les députés de l’opposition ont invité le gouvernement marocain à prendre ses responsabilités et à interdire l’application chinoise dans le royaume. Mais y arriveront-ils ?

Un député marocain poursuivi pour débauche

Le député Yassine Radi, membre du parti de l’Union constitutionnelle (UC), son ami homme d’affaires, deux jeunes femmes et un gardien comparaissent devant la Chambre criminelle du tribunal de Rabat.

Love is Blind, Habibi : un candidat irakien insulte les Marocaines

L’émission de téléréalité « Love is Blind, Habibi », sur Netflix, fait face à une vague de critiques suite aux propos tenus par un candidat irakien, Khatab, à l’encontre des Marocaines. Lors d’une interview radio, celui-ci a tenu des propos moqueurs...

Maroc : les fraudeurs fiscaux bientôt devant la justice

Au Maroc, les fraudeurs fiscaux présumés vont répondre de leurs actes. Les contrôleurs de l’administration fiscale ont transmis leurs dossiers à la justice aux fins de poursuite.