Une vingtaine de parlementaires marocains sont dans le collimateur de la justice. Ils sont poursuivis pour faux et usage de faux, abus de pouvoir, dilapidation et détournement de fonds publics.
La fatwa condamnant à mort toute personne reniant sa foi musulmane, divise encore. Alors qu’Ahmed Taoufiq, ministre des Habous et des Affaires Islamiques, essaie d’atténuer la portée de cette fatwa éditée par le Conseil Supérieur des Oulémas, Mustapha Ramid, ministre de la Justice, préfère garder le silence.
"Cette fatwa est plus une opinion qu’autre chose". C’est ainsi qu’Ahmed Taoufiq a interprété la fatwa, en vue d’apaiser les esprits suite à la polémique qu’elle a suscitée, notamment chez les défenseurs des droits de l’homme.
Ahmed Taoufiq a pris la défense des oulémas du Maroc, qui restent, selon lui, des acteurs majeurs dans le développement de la société marocaine. Il a notamment souligné le rôle déterminant de la loi marocaine, laquelle a plus de poids que la fatwa.
De son coté, Mustapha Ramid s’est refusé à donner son point de vue sur cette affaire, préférant se mettre à l’écart de la polémique et éviter ainsi la confrontation avec d’autres parties.
Ramid a justifié son choix de "non alignement" par son souhait de ne pas interférer avec les responsabilités et l’autorité du Conseil Supérieur des Oulémas, qui demeure le seul habilité à éditer et argumenter les fatwas.
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