
La frontière entre l’Algérie et le Maroc a été exceptionnellement ouverte cette semaine pour permettre de rapatrier le corps d’un jeune migrant marocain de 28 ans, décédé par noyade en Algérie.
Les relations se sont une nouvelle fois crispées entre les autorités algériennes et marocaines. Cette fois, c’est à cause des réfugiés "syriens expulsés" vers le Maroc, faits que l’Algérie dément formellement.
Le ministère algérien des Affaires étrangères a convoqué aujourd’hui l’ambassadeur du Maroc à Alger pour exprimer son "ferme rejet" de l’accusation faite par le Maroc sur la "supposée expulsion" de la part des autorités algériennes de plus de 70 citoyens syriens vers le territoire marocain.
Le responsable algérien "lui a fait part du ferme rejet par le gouvernement algérien des allégations dénuées de tout fondement invoquées par la partie marocaine au sujet de prétendues expulsions par les autorités algériennes de ressortissants syriens vers le territoire marocain", d’après une déclaration à l’agence APS.
Pour les autorités algériennes, il s’agit d’une "nouvelle provocation politiquement motivée et une tentative supplémentaire et gratuite de crispation", suite à l’épisode déjà tendu de l’incident du 1er novembre dernier, quand un citoyen marocain était monté sur le toit de l’enceinte consulaire algérienne à Casablanca.
La décision de convoquer l’ambassadeur marocain à Alger se produit 24h à peine après la convocation de l’ambassadeur d’Algérie à Rabat par Salaheddine Mezouar, ministre marocains des Affaires étrangères, pour lui communiquer "la forte réprobation" du Maroc concernant l’expulsion des réfugiés syriens.
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