Les migrants, en détention préventive après leur arrestation, ont nié devant le juge avoir forcé le commandant à atterrir d’urgence pour raisons médicales et créé ainsi un soulèvement pour pouvoir s’enfuir de l’aéroport de Majorque. Ils étaient au tribunal lundi pour répondre des crimes de trouble à l’ordre public, de violence et d’incitation à l’immigration clandestine, fait savoir Diario de Mallorca.
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Pour le juge en charge de l’affaire, les mis en cause avaient préparé leur coup pour pouvoir entrer illégalement en Espagne. L’un d’eux a simulé une crise de diabète pour forcer le commandant à faire demi-tour et demander un atterrissage d’urgence à l’aéroport Son Sant Joan. Le magistrat en veut pour preuve le groupe que les migrants ont créé sur Facebook cinq mois avant leur évasion, dans lequel ils ont détaillé leur plan pour entrer illégalement en Europe.
En clair, il s’agit d’un acte prémédité et bien organisé, a soutenu le juge dans sa décision, soulignant que les migrants, en agissant tel qu’ils l’ont fait, ont aussi menacé la sécurité aérienne.