Les États-Unis ont demandé mercredi à l’Espagne et au Maroc de travailler ensemble pour résoudre la crise dans la ville autonome de Ceuta. Ces derniers jours, 8 000 migrants marocains en situation irrégulière, selon des sources officielles espagnoles, sont arrivés dans la ville, malgré les nombreux rapatriements au Maroc déjà opérés.
« Nous soutenons à la fois l’Espagne et le Maroc qui travaillent ensemble à une résolution », a déclaré Jalina Porter, l’une des porte-parole du département d’État américain, lors d’une conférence de presse. Les États-Unis sont déterminés à promouvoir des « processus de migration humains, ordonnés et équitables » dans la région, a-t-elle ajouté.
Mardi, le secrétaire d’État américain, Antony Blinken, a échangé au téléphone avec le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, au sujet de l’exacerbation des tensions entre Israël et la Palestine, principalement dans la bande de Gaza et en Cisjordanie. Au cours de l’entretien, Blinken a rappelé que Washington tient au « rôle clé » que doit jouer le Maroc dans la « promotion de la stabilité dans la région », soulignant « l’importance d’une coopération bilatérale forte » entre les États-Unis et le Maroc.
Les deux ministres ont exprimé leur « préoccupation commune » face aux nombreux dégâts humains causés par l’escalade de la violence en Israël. Ces conflits ont « coûté la vie à des civils israéliens et palestiniens, y compris des enfants », peut-on lire dans la brève note officielle publiée par l’administration Joe Biden.
Les États-Unis, sous l’administration Donald Trump, ont reconnu en décembre, la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental. Une décision majeure sur laquelle Joe Biden ne compte pas revenir. De même, Trump avait également négocié un accord politique important entre Israël et le Maroc.