L’accusé a emmené en 2017 une trentaine de migrants de Kénitra au Maroc à Tarifa (Cadix) à bord d’un bateau pneumatique moyennant 10 000 dirhams (environ 900 euros). Arrêté en novembre dernier à Almeria, il sera à l’Audience nationale ce mardi pour être fixé sur son extradition ou non. Le parquet estime que toutes les conditions requises pour son extradition sont remplies et ne trouve pas de « motivation politique » derrière cette demande du Maroc. De son côté, l’accusé s’oppose à son extradition, rapporte La Voz de Galicia.
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En avril 2017, l’accusé et un complice « ont réussi à emmener 50 migrants sur la côte de Cadix, en échange d’un paiement de 30 000 dirhams pour l’accusé et de 20 000 dirhams pour son complice », indique le parquet dans l’acte d’accusation, soulignant la « gravité » des faits dénoncés qui pourraient être qualifiés de « délits d’appartenance à une organisation criminelle et traite illégale des êtres humains », passibles d’une peine pouvant aller jusqu’à 15 ans de prison.