
Les gendarmes de la Brigade de recherches de Bouliac ont démantelé un réseau d’exploitation d’ouvriers agricoles. Six personnes ont été mises en examen jeudi 12 décembre, dont un couple de Marocains placé en détention provisoire.
L’ONG, "Proactiva open arms", qui a demandé l’asile pour 31 migrants mineurs, s’est heurtée au refus catégorique de l’Espagne.
Une demande d’asile qui pose un problème juridique. Jose Luis Abalos, Ministre espagnol de l’Equipement, a affirmé que la demande d’asile présentée par l’ONG espagnole, “Proactiva open arms”, pour 31 migrants mineurs, secourus en Méditerranée, n’est pas valide juridiquement, rapporte huffpostmaghreb.com.
En cause, “le capitaine du bateau de l’ONG "Open arms" n’a pas la capacité juridique ni l’autorité pour déposer une demande d’asile pour ces mineurs sauvés en Méditerranée”, a déclaré à la chaîne de télévision privée, Telecinco, le ministre espagnol.
Jose Luis Abalos a assuré que le navire humanitaire, “Open Arms”, n’avait pas demandé au Gouvernement la permission de débarquer dans un port espagnol, ajoute la même source.
Soutenant que l’Espagne reste “attachée” aux valeurs de solidarité, il a laissé entendre qu’ "il est injuste de mettre en cause la réputation de l’Espagne en matière de sauvetage de migrants”. Il a tenu à rappeler que le service maritime espagnol a contribué au sauvetage de 806 personnes, en ce mois d’août, et de plus de 50.000, en 2018.
Fort des accords internationaux, “c’est du ressort de l’Italie” d’accorder l’asile aux migrants secourus en mer par l’ONG, "Open arms", a fait comprendre le ministre espagnol. “Si c’était du ressort de l’Espagne, nous le ferions”, a-t-il assuré.
En tout, 150 autres migrants, secourus en Méditerranée centrale, se trouvent, depuis douze jours, bloqués à bord du navire humanitaire, “Open Arms”, au large de l’île italienne de Lampedusa, après le refus des autorités maltaises et italiennes de l’accueillir, conclut la même source.
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