Depuis l’éclatement du scandale de corruption connu sous le nom de « Qatargate », les difficultés pour renvoyer les Marocains déboutés de leur demande d’asile vers leur pays d’origine se sont accrues.
Pedro Sánchez et Mohammed VI hier à Rabat
En visite hier au Maroc, le président du gouvernement espagnol Pedro Sánchez, s’est félicité des très bonnes relations entre son pays et le royaume.
Ce voyage d’une journée a également été pour le responsable espagnol une occasion de promettre plus d’argent de la part de l’Europe pour, espère-t-il, mieux lutter contre l’immigration clandestine.
En plus des 140 millions d’euros promis par l’Union européenne (UE) il y a quelques semaines, Pedro Sánchez a fait part de son intention de solliciter de la part de l’UE une aide « structurelle », rapporte l’agence Europa Press. En échange, le Maroc ouvrira ses frontières pour le retour de plus de migrants, qu’ils soient Marocains ou Subsahariens.
De son côté, le ministre de l’Intérieur va organiser prochainement des réunions avec quatre pays (Algérie, Maroc, Sénégal et Mauritanie) en vue de trouver des solutions communes à ce flux de migrants qui s’est multiplié ces derniers mois en Méditerranée.
Par ailleurs, les villes de Sebta et Melilla devraient procéder au retrait des lames tranchantes au niveau de ses frontières, affirment des sources proches du président du gouvernement espagnol.
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