"En France, comme dans toute l’Europe, tous nos problèmes sont aggravés par l’immigration : école, logement, chômage, déficits sociaux, ordre public, prisons [...] et tous nos problèmes aggravés par l’immigration sont aggravés par l’islam. C’est la double peine".
Ainsi s’est exprimé le polémiste Zemmour à l’entame d’une réunion organisée à Paris par les proches de l’ancienne députée d’extrême droite, Marion Maréchal.
De même, il s’est insurgé contre "l’universalisme marchand" et "l’universalisme islamique" qui "écrasent les nations [...] les modes de vie, les cultures".
Pour celui qui a été condamné récemment pour provocation à la haine religieuse, il ne fait l’ombre d’aucun doute que l’Etat français est devenu "l’arme de destruction de la nation et de l’asservissement de son peuple, du remplacement de son peuple par un autre peuple, une autre civilisation".
Cette position de Zemmour n’est pas du goût de tous les Français. "Le retour en arrière ne fait pas un avenir. [...] Tout cela ne rassemble que les craintifs", a rétorqué l’essayiste Raphaël Enthoven, seul contradicteur à s’exprimer lors de la même réunion.
Dans la foulée, Eric Bothorel, député de La république en marche (LREM), a écrit sur son compte Twitter : "C’est moi ou je crois qu’il est dangereux ? L’histoire ne se répète pas, elle bégaie. L’impression d’être en 1934. Zemmour, le hoquet des heures sombres".