
La date de l’Aïd Al Mawlid Annabaoui au Maroc est désormais connue. Elle vient d’être dévoilée par le ministère des Habous et des Affaires islamiques.
Après que l’un des membres d’une famille marocaine a été enterré dans un cimetière chrétien, dans la banlieue de Paris, selon les usages locaux, cette famille s’est levée pour contester cette « rigidité » administrative qui ne prend pas en compte les sentiments des familles marocaines, mais également et en général musulmanes.
Cette famille, la famille Chakour, demande actuellement que le corps soit transféré dans un autre cimetière, cette fois-ci musulman. Ou même qu’il soit transféré au Maroc, pour y être enterré. Les membres de la famille attendent encore la réponse.
Le défunt, qui était marié à une Française, est mort à l’hôpital. Ce dernier a effectué son transfert vers le cimetière chrétien, dans le respect total des procédures en vigueur, et ce, sans prendre en compte les doléances et les requêtes de la famille.
L’affaire n’est pas sans conséquence. Selon un membre de la famille, les frères et sœurs et fils du défunt, ainsi que la famille restée au pays, sont dans un état psychologique lamentable. Quand l’administration voit un cas comme tous les autres, les victimes d’une procédure injuste n’y sont pas insensibles.
Cette pratique est, semble-t-il, courante en France. Enterrer des musulmans dans des cimetières chrétiens n’est pas une nouveauté. Mais pour la famille du défunt, cette insouciance des autorités quant aux sentiments religieux des marocains et des musulmans en général doit obligatoirement changer en faveur d’une plus grande tolérance.
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