Ecoles étrangères au Maroc : une aubaine pour les étudiants marocains et africains

Etudier à l’étranger a toujours nécessité de gros efforts financiers. Et, les familles marocaines étaient contraintes de faire beaucoup de sacrifices pour se permettre un tel privilège. Dorénavant, les grandes écoles étrangères ont décidé de s’implanter au Maroc, évitant à celles-ci les contraintes financières et environnementales. En parallèle, le Maroc pourrait devenir une plaque tournante pour les étudiants africains en quête d’un enseignement de qualité.

Plus d’une dizaine d’établissements supérieurs se sont installés au Maroc, motivés, surtout, par les accords d’enseignement et de recherche, signés en 2008. En majorité françaises, ces écoles bénéficient de mesures administratives allégées et d’aides de l’Etat, permettant d’initier les démarches d’implantation dans des conditions idéales, rapporte la Vie Eco.

Plusieurs grandes institutions de commerce et d’ingénierie françaises ont vu le jour, durant la dernière décennie, notamment, l’Ecole centrale, l’EM de Lyon, l’ESSEC et l’Université Paris-Dauphine.

Cette démarche des autorités marocaines vise à restreindre le nombre d’étudiants à l’étranger, assurant ainsi un meilleur contrôle des sorties de devises. Plus de 50.000 étudiants marocains quittent le pays pour d’autres horizons, chaque année. Cette politique tend, par ailleurs, à améliorer la qualité de l’enseignement supérieur au Maroc, afin de pallier le manque de débouchés en adéquation avec les besoins du marché du travail.

“Une opération gagnant-gagnant : le Maroc, qui a engagé une stratégie d’accélération industrielle, a un grand besoin de profils pointus, notamment, d’ingénieurs, et, pour sa part, la France élargira son offre d’enseignement au Maroc et en Afrique”, souligne un observateur cité par la Vie Eco. Il pourra, ainsi, devenir une plateforme des grandes écoles internationales, en permettant l’accès à l’enseignement aux étudiants africains.