
Le roi Mohammed VI pourrait accorder la grâce royale aux détenus du Hirak du Rif et à d’autres prisonniers à l’occasion de la commémoration de la « Révolution du Roi et du Peuple » le 20 août. C’est du moins la rumeur qui court.
Accusée de non respect des droits des détenus du mouvement d’Al Hoceima par certains médias et sur les réseaux sociaux, la direction de la prison locale d’Ain Sebaa à Casablanca vient de démentir ces allégations.
Pour la Délégation générale à l’administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR), ces allégations n’ont d’autres buts que d’instrumentaliser les événements du Rif pour d’autres intérêts stratégiques, rappelant que les droits et conditions de détention des détenus sont scrupuleusement respectés conformément à la loi 23.98 relative à l’organisation et au fonctionnement des établissements pénitentiaires.
Par ailleurs, l’administration pénitentiaire rejette les rumeurs selon lesquelles des détenus seraient en grève de la faim dans l’établissement et affirme veiller à leur distribuer les produits de base et à répondre aux demandes des détenus dans le cadre relevant de sa compétence.
De plus, elle tient à rappeler qu’elle n’est pas compétente pour autoriser l’un des détenus à passer l’examen de la formation professionnelle en dehors de l’établissement, à Al Hoceima, celle-ci étant du ressort des tribunaux.
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