Une enquête a été ouverte par le procureur du roi à Rabat après la découverte d’un vaste réseau de trafic de domestiques originaires des Philippines.
Ces femmes de ménage étaient vendues à 30.000 dirhams à de riches familles établies à Salé, nous apprend le journal Assabah, qui parle de violences physiques et de retrait de passeports pour les obliger à se taire.
Plusieurs victimes ont déjà été entendues par la police dans le cadre de cette enquête, ajoute le journal. L’un des avocats des domestiques affirme que les trafiquants faisaient transiter ces femmes par la Libye avant de leur promettre une vie digne au Maroc avec à la clé un bon salaire.
L’enquête a révélé que le trafic d’êtres humains touche également les villes de Casablanca, Marrakech et Temara où des contrats d’embauche ont été signés illégalement et ce sans l’aval du ministère de l’Emploi.
D’après Assabah, les ressortissantes philippines ont été victimes de séquestration, agressions physiques et même de coups et blessures.
Ces articles devraient vous intéresser :